Communication positive ou affirmative

Quand la forme de la communication influence le cerveau

 

Même pour un spécialiste, de la communication interpersonnelle, la formulation affirmative directement accessible au cerveau, peut être difficile à pratiquer.
L’article proposé par l’Usine Nouvelle en donne un exemple.

Extraits : Responsable des formations en développement personnel de la Cegos, Alain Duluc nous donne ses conseils pour ne pas rater la rentrée. Les résolutions ne sont pas toutes efficaces.

L’Usine Nouvelle – La rentrée approche, et, avec elle, les bonnes résolutions. Sont-elles utiles ?
Alain Duluc – Je suis assez pragmatique : une idée est bonne si elle est utile. Pour qu’elle soit efficace, mieux vaut réunir un certain nombre de conditions. Premièrement, formuler la résolution de façon positive. « Je ne veux pas rentrer à la maison tard le soir » a moins de chance d’être appliqué que de dire « Je veux quitter le bureau à 18h30 chaque soir ». Une formulation positive est plus efficace.

Pourtant, in fine, cela revient au même…
C’est une particularité de notre cerveau. Si je vous dis, ne pensez pas à un éléphant vert, et bien, vous y avez pensé, car le cerveau ne sait pas ne pas faire. Les sportifs connaissent cela très bien. Pour gagner, il ne faut pas imaginer que l’on va perdre.

La communication positive, c’est bien. Et la communication affirmative, c’est bien mieux.

in   « Réussir sa rentrée, c’est possible ! », selon Alain Duluc
Propos recueillis par Christophe Bys –
L’Usine nouvelle le 25 août 2013, à 16h55
http://www.usinenouvelle.com/article/reussir-sa-rentree-c-est-possible-selon-alain-duluc.N203202

Quelles autres conditions faut-il réunir pour qu’une résolution ait une chance d’aboutir ?
Il faut la formuler de façon précise avec une date et des éléments concrets. Ensuite, la résolution pour la résolution a peu de chances de réussir. Il faut savoir pourquoi on le fait, quelle satisfaction cela permettra d’obtenir. Rentrer plus tôt, oui si c’est pour s’occuper des enfants, mieux gérer le stress ou passer du temps dans un club de sport…. L’objectif doit avoir une raison valable et la résolution correspondre aux valeurs profondes de la personne. Elle ne doit pas présenter un inconvénient majeur pour soi ou pour quelqu’un d’autre. Un cadre supérieur qui, pour des raisons propres à son métier, a des rendez-vous tard le soir aura beaucoup de mal à la respecter.

Faut-il en parler à ses collègues ?
J’ai envie de vous répondre que si vous vous posez la question, c’est qu’il faut en parler. Mais on n’est pas obligé de tout dire à tout le monde. Il faut choisir des collègues de confiance capables de vous comprendre.

D’expérience, avez-vous déjà remarqué que la rentrée était une période sensible ?
Ce n’est pas tant la rentrée que l’entrée dans l’automne, où l’on observe chez certaines personnes une baisse de moral.
La rentrée une date comme une autre et il n’est pas justifié de lui accorder une importance excessive. Ce qui la rend un peu spéciale, c’est que durant les vacances on a pris du recul, on a réfléchi. Au retour, le quotidien reprend ses droits.

Quel conseil donneriez-vous aux personnes qui vont reprendre le travail ?
De penser positif. Les enfants le font spontanément. Ce n’est pas toujours évident chez les adultes. Mieux vaut ne pas se focaliser sur les éléments négatifs du contexte, car il y en a toujours. C’est l’histoire du verre à moitié vide et à moitié plein.

Proposition de « reformulation affirmative » de l’extrait intégrant les conseils :

Responsable des formations en développement personnel de la Cegos, Alain Duluc nous donne ses conseils pour réussir la rentrée. Certaines résolutions sont efficaces… et les autres ?

L’Usine Nouvelle – La rentrée approche, et, avec elle, les bonnes résolutions. Sont-elles utiles ?

Alain Duluc – Je suis assez pragmatique : une idée est bonne si elle est utile. Pour qu’elle soit efficace, mieux vaut réunir un certain nombre de conditions. Premièrement, formuler la résolution de façon positive. « Je ne veux pas rentrer à la maison tard le soir » a plus de possibilité d’échecs que de dire « Je veux quitter le bureau à 18h30 chaque soir ». Une formulation positive est plus efficace.

Pourtant, in fine, cela revient au même…
C’est une particularité de notre cerveau. Si je vous dis, ne pensez pas à un éléphant vert, et bien, vous y avez pensé, car le cerveau fonctionne tout le temps et par représentations d’images . Les sportifs connaissent cela très bien. Pour gagner, il faut imaginer que l’on va gagner.

Quelles autres conditions faut-il réunir pour qu’une résolution ait une chance d’aboutir ?
Il faut la formuler de façon précise avec une date et des éléments concrets. Ensuite, la résolution pour la résolution a peu de chances de réussir. Il faut savoir pourquoi on le fait, quelle satisfaction cela permettra d’obtenir. Rentrer plus tôt, oui si c’est pour s’occuper des enfants, mieux gérer le stress ou passer du temps dans un club de sport…. L’objectif doit avoir une raison valable et la résolution correspondre aux valeurs profondes de la personne. Elle doit  présenter un intérêt majeur pour soi ou pour quelqu’un d’autre. Un cadre supérieur qui, pour des raisons propres à son métier, a des rendez-vous tard le soir aura beaucoup de mal à la respecter.

Faut-il en parler à ses collègues ?
J’ai envie de vous répondre que si vous vous posez la question, c’est qu’il faut en parler. Mais on est libre de se taire. Il faut choisir des collègues de confiance capables de vous comprendre.

D’expérience, avez-vous déjà remarqué que la rentrée était une période sensible ?
Les situations sont particulières pour chacun et parfois on observe chez certaines personnes une baisse de moral. Attention à l’amalgame.
La rentrée est une date comme une autre et il est injustifié de lui accorder une importance excessive. Ce qui la rend un peu spéciale, c’est que durant les vacances on a pris du recul, on a réfléchi. Au retour, le quotidien reprend ses droits.

Quel conseil donneriez-vous aux personnes qui vont reprendre le travail ?
De penser positif. Les enfants le font spontanément. C’est parfois difficile chez les adultes. Mieux vaut se focaliser sur les éléments positifs du contexte, car il y en a toujours. C’est l’histoire du verre à moitié plein et à moitié vide.

CQFD.

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